Il faut franchir l'oubli, je ne veux pas oublier, les oubliés, les fragiles, ces différents, ces marginaux, ces sacrifiés. Il sont là Jannot, Unica, Jeanne, les femmes tondues, les femmes battues, les silencieux, avec leurs gestes, leurs souffles, leurs désirs. 

Sous les dépôts de mémoire subsistent les sacrifiés de l'histoire. C'est à partir de ces matériaux historiques, iconographiques et oraux que l'écriture commence.

Ils arrivent donc ces héros,  avec leur vie, leur blessure, leur secret. Il réclament leur langage et l'espace de la page, scène ouverte de la langue et du corps qui démonte la violence de la société. La langue happe, râpe, cogne, heurte, blesse.

En se frottant à l'art, l'image, la danse, la peinture, la sculpture etc... à tout ce qui dit autrement, tout ce qui tente, tout ce qui explore, il n'est  pas surprenant  que Perrine Le Querrec ait  attiré l'attention des éditions art&fiction dont l'obsession du bel objet les accompagne depuis toujours.

Ensemble, il partiront en paroles dans les labyrinthes de « La construction » (2018) qui  inaugure un rapport inédit à la lecture : c’est le lecteur en pliant et dépliant la page qui constitue La Construction, oeuvre d'une écrivaine Perrine le Querrec et d'une plasticienne Alexandra Sand.  

en 2024, paraît « Les pistes »  micro-histoires avec trois personnages dans 42 univers parallèles et toujours la mort, le sang, l’amour, les rêves.

Comment une spécificité éditoriale peut-elle permettre ces collaborations artistiques ?

Découvrir aux éditions art&fiction : la construction    

Découvrir aux éditions art&fiction : les pistes

 Blog de l'autrice ici    

article de TELERAMA : Perrine le Querrec prévient :  Une seule limite, l’imagination. 

Plusieurs titres disponibles au prêt ICI :