Le patrimoine familial
Un patrimoine familial fondateur : La Maison de la poésie transjurassienne s’inscrit dans un patrimoine familial construit par deux générations de paysans (en été) et artisans sur corne (en hiver) dont la mémoire a été conservée par la troisième génération : Henri et Yvonne Millet. Puis la rencontre entre Miette (surnom de Yvonne Millet, alors enseignante) et Louis Ciréfice (son mari, homme de théâtre), au cours de leur déambulations étudiantes et artistiques à Lyon, met en mouvement une ouverture sur la pensée et l'art moderne, dont la poésie et le théâtre, initiant le socle du fonds ancien de la bibliothèque actuelle.
Henri Millet,avec son engagement pour la création du Musée du tuyau de pipe en corne à Cinquétral dans l’ancien atelier Cottet-Emard, Henri Millet témoigne de l’activité de petits artisans tourneurs sur corne (jusqu’à 40 ateliers actifs au village) réalisant entre autres les tuyaux des pipes fabriqués à Saint-Claude.
Yvonne Millet, avec ses écrits-témoignages sur son enfance au village et sa participation active à la réalisation collective de la Fête du Haut-Jura à Cinquétral en 1996, témoigne de la vie à Cinquétral entre 1923 et 1950.
La « revivance » :
En 1992, Marion Cirefice (la fille aînée de Miette et Louis), revenue de ses voyages en Arctique, s’installe dans la maison familiale. En 1997, à l’occasion de l’extension architecturale du bâtiment, elle met en œuvre le concept de « Maison de la poésie » inaugurée en 2009 et qui déjà, collecte de nombreux ouvrages accompagnant les activités « nature et poésie » de l’association transfrontalière Saute-Frontière créée en 2002.
En 2020, Elisabeth Ciréfice (la cadette), fait don à la Maison de la Poésie de son fonds personnel d’ouvrages sur le théâtre, rassemblé au fil de sa vie professionnelle (actrice, metteure en scène, pédagogue en théâtre et lecture à haute voix) qui vient rejoindre celui légué par Louis Ciréfice.